Le premier décembre 1990, le Colonel Idriss Déby Itno renversait le président Hissène Habré et prenait le pouvoir à N’Djamena, capitale de la république tchadienne. Après avoir remporté quatre élections présidentielles (en 1996, 2001, 2006 et 2016), Idriss Déby est toujours, 29 ans plus tard, le président du Tchad.

Sur le plan intérieur, cette longévité peut s’expliquer par son autoritarisme et ses pratiques de gouvernance qui n’ont pas d’autre objectif que son maintien au pouvoir. Les modifications ou changements apportés à la Constitution tchadienne en 2004 et 2018 en sont des exemples. Le jeu démocratique reste en effet très limité au Tchad où presque tous les pouvoirs sont entre les mains d’un homme  : « Déby a conservé son pouvoir en contrôlant les forces armées, en combattant les rebelles soutenus par ses voisins, en soutenant les rebelles des États voisins, en révisant la constitution, en organisant des élections et en coopérant, en intimidant ou en réprimant ses opposants non armés[1] ».

Le président tchadien a néanmoins échappé à plusieurs coups d’Etat durant l’exercice de son pouvoir[2]. En 2008, différents groupes de rebelles coalisés réussissent à entrer dans la ville de N’Djamena mais Idriss Déby est sauvé puis maintenu in-extremis par l’armée française présente au Tchad dans le cadre l’opération Epervier[3].

Lors de chacune de leurs tentatives de renversement, les rebelles se présentent comme des défenseurs de la démocratie au service du peuple tchadien. Le bilan de la politique économique et social du président tchadien accrédite en effet leurs arguments : le Tchad était, en 2017, le 186ème (sur 188 pays) plus faible indice de développement humain (IDH). Il se distinguait également, selon le FMI[4], en présentant le vingtième plus faible PIB par habitant. En dépit de cette fragilité économique et de la présence constante de groupes rebelles (surtout dans le nord du pays), Idriss Déby tient son pays d’une « main de fer » ;  il bénéficie de surcroît du soutien d’un puissant allié, la France, ce qui explique, en partie, qu’il soit encore au pouvoir aujourd’hui.

Sur le plan extérieur, malgré sa politique peu démocratique, Idriss Déby n’a pas été mis au ban de la communauté internationale, ni au niveau régional, ni chez ses partenaires occidentaux et orientaux. Ainsi, le Tchad a été invité par la Chine au sommet du G20 en 2016, Idriss Déby a été président de l’Union africaine la même année et il dirige la Communauté économique des États d’Afrique centrale depuis 2017. Soutenu par la France et les Etats-Unis, Idriss Déby a reçu, plus récemment, l’appui de Benjamin Netanyahou[5], avec lequel des projets de coopérations militaires sont notamment en cours[6], et il s’est rapproché du Qatar[7].

Comment Idriss Déby s’est-il servi des enjeux sécuritaires régionaux et internationaux — notamment celui lié à la question djihadiste — pour se présenter comme un acteur et un partenaire incontournable sur la scène internationale ?

Afin de comprendre la stratégie du président tchadien, il convient de revenir sur le contexte économique et sécuritaire du pays depuis les années 2000, période coïncidant avec la découverte de gisements pétroliers ainsi qu’à la montée de groupes djihadistes dans la région, avant d’évoquer le développement de l’armée tchadienne et son engagement dans les divers conflits régionaux.

En 2003, le Tchad devient exportateur de pétrole après la découverte d’importantes réserves dans l’est du pays, aux abords du lac Tchad. Celles-ci s’élèvent alors à environ un demi-milliard de barils, ce qui en fait le dixième producteur le plus important du continent[8]. L’économie du pays ne dépend plus des seules ventes de coton, son PIB est multiplié par quatre entre 2002 et 2012.  La gestion de la rente pétrolière tchadienne était initialement encadrée par des accords signés entre N’Djamena et la Banque mondiale en 1999[9]. L’arrangement, unique au monde, fut le suivant : l’organisation internationale accepte de financer certains projets liés au pétrole, en échange, Idriss Déby doit utiliser les bénéfices dégagés par cette nouvelle activité pour développer son pays et lutter contre la pauvreté notamment.

Dans un premier temps,  les revenus pétroliers sont bien utilisés pour financer la politique de grands travaux du président : des oléoducs sont construits pour acheminer du pétrole vers le Cameroun, la capitale N’Djamena est modernisée (infrastructures sanitaires, scolaires, culturelles, etc.). Mais Idriss Déby sape rapidement son entente avec la Banque mondiale[10] et la population ne bénéficie que peu des revenus dégagés par la rente pétrolière. Son gouvernement a préféré investir dans la défense et l’armée : les dépenses militaires sont multipliées par quinze entre 2003 et 2015. L’ONG France Terre Solidaire avance quelques chiffres pour la période 2004-2008 : « les dépenses militaires du Tchad sont passées de 35,3 milliards de francs (53 millions d’euros) en 2004 à 275,7 milliards de francs CFA (420 millions d’euros) en 2008, soit une multiplication par 7,79[11] ».

Depuis le début des années 2000, le président Déby, qui gouverne l’une des populations les plus pauvres du continent et même du monde, s’est bâti l’une des meilleures armées d’Afrique. Celle-ci se compose d’environ 36 000 hommes (contre 17 000 en 1990[12]), répartis entre aviation et infanterie, et dispose de matériels américain, français et russe (bombardier Soukhoi et hélicoptères Mil-Mi notamment). En plus d’être bien équipés et nombreux, les soldats tchadiens sont réputés efficaces : « L’armée tchadienne a la réputation d’être aguerrie aux combats du désert. Elle s’est rodée dans les montagnes du Tibesti et de l’Ennedi, mais aussi à la frontière du Darfour[13] ». Leur renommée ne date pas d’hier, les militaires tchadiens avaient déjà surpris la communauté internationale lors du conflit frontalier opposant le Tchad à la Libye de Kadhafi entre les années 1970 et 1980. Les deux pays se disputaient alors la bande d’Aouzou et l’armée libyenne, plus nombreuse et mieux équipée, subissait de nombreuses défaites face aux Tchadiens (notamment celle du 5 septembre 1987, au cours de laquelle 2 000 Tchadiens s’emparèrent de la base aérienne libyenne de Maaten Es-Sara).

Le développement de l’armée tchadienne s’inscrit dans la stratégie du régime d’Idriss Déby. Depuis son indépendance en 1960, le Tchad est en proie à de nombreuses guerres civiles et subit l’attaque de mouvements rebelles partis du Soudan ou de la Libye. En plus de ces perturbations internes, le Tchad est entouré d’espaces en crise : depuis le milieu des années 1990 la RDC est en proie à des violences, le Darfour est en guerre à partir de 2003, une guerre civile éclate en 2004 en RCA, en 2011 Kadhafi est renversé et la Libye est encore fortement déstabilisée aujourd’hui. Enfin, les années 2000 coïncident aussi avec l’émergence de groupes islamiques actifs au Sahel et autour du lac Tchad (AQMI, Boko Haram…).

Face à ce contexte sécuritaire de plus en plus incertain, Idriss Déby, au pouvoir depuis 1990, voit une occasion de se poser en protecteur et en défenseur de la paix. Les déclarations d’un fonctionnaire tchadien du ministère des affaires étrangères éclairent cette stratégie : « Le premier de nos principes est d’avoir la paix non seulement à l’intérieur du Tchad, mais surtout autour du pays. Le Tchad est enclavé et dépend de ses relations extérieures[14] ». Ainsi, peu après sa prise de pouvoir, Idriss Déby s’efforce d’entretenir des relations de bon voisinage : il se rapproche de la Libye en 1990 et fait de même avec le Soudan d’Omar el Béchir à partir de 2010. Afin de protéger leur frontière commune, I. Déby et O. el Béchir forment, la même année, une Force mixte tchado-soudanaise (FMTS) qui inspirera ensuite la création du G5 Sahel. La réconciliation avec Khartoum est symbolisée par le mariage[15] entre Idriss Déby et la fille du chef des janjawid, accusée de génocide au Darfour.

Outre la normalisation de ses relations, Idriss Déby met son armée au service des régimes partenaires. La première intervention à l’étranger de son armée eut lieu au Congo entre 1998 et 1999 : I. Déby y envoya 2 000 soldats pour aider le jeune régime de Joseph Kabila contre les rebelles soutenus par le Rwanda et l’Ouganda. En 2003, les soldats tchadiens ont soutenu le coup d’État de François Bozizé en RCA. La même année, ils sont entrés pour la première fois au Soudan, aux côtés de l’armée soudanaise pour lutter contre les rebelles du Darfour.

Si au départ ces opérations sont bilatérales (et clandestines dans certains cas), Idriss Deby privilégie ensuite les opérations officielles, multilatérales, du maintien de la paix : depuis les années 2010, ses troupes sont intégrées dans différents programmes de maintien de la paix coordonnés par l’ONU ou l’Union africaine. Ainsi, en 2010, l’armée tchadienne intègre la MONUSCO : Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo. En 2013, les soldats tchadiens sont envoyés en RCA dans l’opération MISCA : mission de maintien de la paix en République centrafricaine impulsée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. Des soldats sont alors déployés en Centrafrique, à Bangui et dans le nord du pays, pour assurer la paix et contenir les affrontements entre les milices Seleka et Anti-balaka[16]. La même année (2013), le président français, Francois Hollande, demande l’appui des soldats tchadiens pour combattre les djihadistes au Nord du Mali qui s’approchaient dangereusement de Bamako (opération Serval). Sous le commandement du fils de I. Déby, Mahamat Déby Itno, 2 400 soldats tchadiens sont alors déployés dans le Nord du pays et permettent d’obtenir certains résultats : de nombreux « refuges » djihadistes sont notamment détruits. La réussite des soldats tchadiens au Mali constitue un tournant pour I. Déby. Ce dernier a en effet réussi son coup de force : François Hollande ne critique plus la gouvernance du président tchadien mais salue son dévouement dans la lutte antiterroriste[17]. A l’Elysée, Idriss Déby est passé du statut de paria à celui d’allié stratégique (ou militaire) incontournable en Afrique… au point d’être « sauvé » par les avions de chasses français début février[18]. Dès lors, le Tchad intègre la MISMA puis la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali dont le commandement est d’ailleurs assuré par un Tchadien, le diplomate Mahamat Saleh Annadif), le pays appuie aussi l’opération Barkhane (opération menée au Sahel et au Sahara par l’armée française visant à lutter contre les groupes armés salafistes djihadistes dans toute la région du Sahel) qui succède à Serval depuis 2014 et dont le quartier général se situe à N’Djamena. Toujours en 2014, le Tchad a présidé le G5 Sahel[19], projet de coopération impliquant cinq pays africains (Tchad, Mali, Niger, Mauritanie et Burkina Faso) et dont l’un des objectifs est de garantir la sécurité au Sahel. La Force multinationale mixte (FMM), qui réunit plusieurs pays africains combattant Boko Haram, a établi depuis 2015 son quartier général à N’Djamena. Le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) s’appuie également sur les soldats tchadiens pour lutter contre le terrorisme[20]. Plus récemment, des éléments tchadiens ont été envoyés au Yémen combattre la rébellion houtiste sous la bannière de la collation menée par l’Arabie Saoudite. Certaines sources évoquent également l’enrôlement dissimulé, par l’Arabie Saoudite, de Tchadiens vivant dans le sud libyen et qui sont aussi envoyés au Yémen, le tout avec la complicité de N’Djamena[21]. Ci-dessous, une carte[22] du ministère des Armées français synthétise les différentes opérations menées par l’armée tchadienne. Si l’on se concentre sur les opérations de coopération militaire multinationale (figurées en forme de losanges jaunes), des soldats tchadiens ont été ou sont encore présents dans sept pays : Rwanda, Burundi, RDC, Cameroun, RCA, Nigeria et au Mali :

 

La présence militaire tchadienne en Afrique (1994-2015)

carte tchad

Ainsi, le Tchad d’Idriss Déby s’est imposé au fil du temps comme un défenseur important de la paix dans la région. Cette position lui permet d’obtenir de notables succès diplomatiques, selon la chercheuse Delphine Lecoutre :

 « Le pays renforce sa présence au sein de l’Union africaine, au milieu des années 2000, avec la nomination d’un ambassadeur très actif dans les débats de son Comité des représentants permanents (Corep) et surtout dans ceux, très stratégiques, du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’organisation panafricaine. Un conseiller militaire tchadien participe au Comité d’état-major et à la planification des opérations de soutien à la paix de l’Union africaine. Le régime de M. Déby affecte ainsi de se hisser à la hauteur des États forts du continent, tels le Nigeria et l’Afrique du Sud, mais aussi de l’Algérie, de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Angola ou encore du Sénégal — très actifs militairement. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et contre la criminalité transfrontalière, la Commission de l’Union africaine dispose d’un bureau de liaison dans la capitale tchadienne. C’est en invoquant son rôle de « puissance pacificatrice » que le Tchad a pu se faire élire membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies de 2014 à 2016.[23] »

Idriss Déby est ainsi parvenu à transformer son armée pour faire de son pays un acteur indispensable de la sécurité et de la lutte anti-terroriste en cours dans la région. La présence de ses hommes dans les différents terrains de conflits sahéliens lui a permis de se mettre en avant sur la scène diplomatique, tant sur le plan régional (intégration et participation au commandement du G5 Sahel, FMM, etc., le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, est un ancien premier ministre du Tchad) qu’international (participation aux différentes missions de l’ONU, opération Serval, Barkhane…). En avril 2018, le président Trump levait l’interdiction d’entrée de territoire pour les Tchadiens : faut-il y voir une récompense de Washington accordée à Idriss Déby et son à armée ? Un élément de réponse semble avoir été apporté par le ministre des Affaires étrangères tchadien qui, peu après l’annonce de Washington, déclarait sur Twitter : « Le Tchad se réjouit d’être supprimé de la liste des pays dont les ressortissants sont interdits d’entrée aux Etats-Unis, et espère renforcer encore le partenariat stratégique et la coopération entre les deux pays[24] ».

L’actuel président tchadien a donc fait de son armée une vitrine qui, pour l’heure, le met à l’abri d’éventuelles critiques ou sanctions internationales. Sa politique ne sert qu’à maintenir son régime en place mais ne profite nullement à la population tchadienne. Celle-ci s’est mobilisée récemment contre le président Déby. En 2016, de nombreux Tchadiens ont répondu à l’appel du collectif citoyen « ça suffit » qui a organisé des opérations « villes mortes » et des manifestations à travers tout le pays[25]. Pour la première fois dans l’histoire du Tchad contemporain, un mouvement de contestation civil s’est exprimé à travers l’ensemble du territoire, aussi bien au Sud qu’au Nord pourtant si souvent opposés, et a réclamé des efforts du gouvernement. Ce dernier n’a pour l’instant pas répondu à cet appel et la situation économique du Tchad semble se dégrader considérablement[26]. Les récentes manifestations algériennes et soudanaises inquiètent N’Djamena d’éventuelles répercussions sur son territoire[27]. Les prochaines élections présidentielles devraient avoir lieu en 2021 mais la population tchadienne acceptera-t-elle qu’Idriss Déby candidate à un sixième mandat consécutif ? Rien n’est moins sûr.

Stéphane Colovic

 

[1]. M.Debos, J.Tubiana, « Deby’s Chad : political manipulation at home, military intervention abroad, challenging times ahead », PeaceWork, n°136, décembre 2017, p. 5. Consulté en ligne en décembre 2018 : https://www.usip.org

[2]. Notamment en 2004 et 2006, voir C.Ayad, « Une tentative de coup d’Etat maitrisée au Tchad », Libération, 19 mai 2004. S.Braquehais, « Un coup d’Etat déjoué dans l’indifférence au Tchad », Libération, 18 mars 2006.

[3]. S.Leroux , « Ce jour-là : le 15 février 2008, Idriss Déby Itno décrète l’état d’urgence après la bataille de N’Djamena », JeuneAfrique, 15 février 2018.

[4]. Statistiques consultées en décembre 2018 : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/tchad/presentation-du-tchad/

[5]. « Benjamin Netanyahou se félicite de la reprise des relations diplomatiques entre Israël et le Tchad à N’Djamena », JeuneAfrique, 20 janvier 2019.

[6]. « Benjamin Nétanyahou au Tchad : les enjeux d’une visite inédite », Le Monde Afrique, 18 janvier 2019.

[7]. B.Augé, « Etranglé économiquement, le Tchad a opéré un virement complet vis-à-vis du Qatar », Le Monde Afrique, 3 mai 2018.

[8]. G.Magrin, « Le sud du Tchad en mutation, des champs de coton aux sirènes de l’or noir », Paris, Sepia, 2001.

[9]. B.Massuyeau, D.Dorbeau-Falchier, « Gouvernance pétrolière au Tchad : la loi de gestion des revenus pétroliers », Afrique Contemporaine, n°216, 2005/4, p. 139-156.

[10]. Le «Fonds pour les Générations Futures » a notamment disparu ; voir :  F.Vittorio, « Le pétrole tchadien détourné des objectifs de développement », Libération, 3 janvier 2006.

[11]. « Le développement piégé. Les transferts d’armes et le développement du Tchad (2005-2010) », CCFD-Terre solidaire, Rapport janvier 2012 ; cité dans M.Debos, N.Powell, « L’autre pays des « guerres sans fin ». Une histoire de la militaire au Tchad. », Les Temps Modernes, p. 221-266.

[12]. D.Lecoutre, « Le Tchad, puissance de circonstance », Le Monde Diplomatique, juin 2016, p. 11

[13]. Ibid.

[14]. M.Debos, J.Tubiana, « Deby’s Chad : political manipulation at home, military intervention abroad, challenging times ahead », PeaceWork, n°136, décembre 2017, p. 5. Consulté en ligne en décembre 2018 : https://www.usip.org

[15]. « Soudan-Tchad : le président Idriss Deby Itno épouse la fille du chef des janjawid », Jeune Afrique, 21 janvier 2012.

[16]. V.Munie, « L’agonie silencieuse de la Centre Afrique », Le Monde Diplomatique, octobre 2013, page 12.

[17]. A.Seidik, « Comment Idriss Déby fait plier la France ? », Le Monde Afrique, 11 août 2016.

[18]. C.Châtelot et N.Guibert, « Tchad : la France vole au secours d’Idriss Déby en bombardant des rebelles », Le Monde, 7 février 2019.

[19]. P.Leymarie, « Une coopération régionale pour s’émanciper de la France », Le Monde Diplomatique, juillet 2018.

[20]. N.Beau, « Terrorisme, l’aumône américaine faite au Tchad », Mondafrique, 19 novembre 2018.

[21]. « Les jeunes Tchadiens partis combattre au Yémen victimes d’une escroquerie ? », RFI Afrique, 29 avril 2018.

[22]. Consulté en ligne en décembre 2018 : https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/opmil_sahel

[23]. D.Lecoutre, « Le Tchad, puissance de circonstance », Le Monde Diplomatique, juin 2016.

[24]. « Donald Trump lève l’interdiction de voyage aux Etats-Unis pour les Tchadiens », Franceinfo, 11 avril 2018.

[25]. S. Meister, « Réseaux sociaux et mobilisations citoyennes. Le nouvel activisme tchadien », Editoriaux de l’Ifri, n° 32, 27 avril 2017.

[26]. « Le Tchad reçoit 50 millions d’euros de la part de la France », RFI, 8 décembre 2018. B.Auge, « Etranglé économiquement, le Tchad a opéré un revirement complet vis à vis du Qatar », Le Monde Afrique, 3 mai 2018.

[27]. « Le Tchad suit attentivement le putsch militaire au Soudan », RFI Afrique, 12 avril 2014.